Dans les ateliers de Entre les Encres, il s'agit de DEVELOPPEMENT PERSONNEL. Un travail sur
soi par un travail sur le tonus et sur l’imaginaire.
Sur le tonus : relâchement en conscience
et dynamique.
Sur l’Imaginaire : créativité, associativité, improvisation
étayée, émergence spontanée, en conscience.
Et ce travail sur soi, pour être approfondi, demande un
entrainement. Il ne traite pas les douleurs ou les souffrances. Il développe
l’épanouissement de la personne.
Activité :
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Nature :
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Accompagnant :
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Apprentissage d’un Art
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Formation technique et esthétique
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Professeur
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Loisir
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Divertissement
Anti-stress
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Animateur
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Art-thérapie
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Traitement d’une souffrance
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Thérapeute
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Développement personnel
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Epanouissement par un travail sur soi
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Coach
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Les Arts ne sont pas forcément destinés au bien-être mais aux reflets du monde.
Les loisirs sont destinés à divertir. Ils peuvent apaiser le stress
du quotidien.
Relayée par certains imprimeurs et magazines, l’appellation
non-contrôlée d’art-thérapie est parfois utilisée pour des livres de coloriage,
des activités manuelles et des activités de loisir diverses. Il aurait été plus
juste de les nommer « activités » ou « loisirs »
anti-stress.
Le propre de l’Art-thérapie est d’être une pratique
accompagnée par un artiste-thérapeute. De même qu’il n’y a pas de
psychothérapie sans un interlocuteur psychothérapeute, il n’y a pas
d’art-thérapie sans praticien art-thérapeute.
La diversité des pratiques et des écoles favorise la
confusion. Il n’en reste pas moins que l’art-thérapie est née d’une volonté de
traiter (par une nouvelle approche) des troubles psychiques. En université de
psychologie (Lyon) et dans les écoles d’art-thérapie institutionnalisées
(INECAT, Paris V), l’Art-thérapeute mêle deux casquettes.
Une casquette d’artiste qui lui vient d’un apprentissage
véritable des techniques de l’art qu’il utilise comme médiation dans une action
psycho-thérapeutique. Et une casquette de thérapeute qui lui vient d’un minimum
de formation à la psychologie. Sans se substituer à l’action du psychologue ou
du médecin, l’art-thérapie la complète par les spécificités artistiques de la
médiation employée. Arts plastiques (dessin, peinture, modelage…), musique
(chant, instruments, rythmes, sons…), écriture ou arts du spectacle (danse,
théâtre, marionnette…)
C’est cela l’art-thérapie : la pratique
accompagnée d’un art, par un praticien de cet art, qui en fait un outil
thérapeutique.
Enfin la pratique et le praticien ne s’improvisent pas plus
que la psychothérapie et le psychothérapeute ne s’improvisent tels. Un
art-thérapeute doit suivre plusieurs années de formation en alternance. Et
cette formation fournit les bases de son accompagnement des personnes en
souffrance.
Quant à l’art, outil de développement personnel, c’est
aussi une pratique accompagnée. La différence avec l’art, outil de
thérapie, tient à la demande de la personne accompagnée. En développement
personnel, la personne demande une aide pour s’épanouir.
Les demandes de soins psychique et les demandes
d’épanouissement sont bien différentes des demandes de divertissement et de
soulagement du stress quotidien. La souffrance est bien plus grave et complexe
que le stress. Le coloriage ou le tricot ne peuvent la traiter. Et
l’épanouissement en développement personnel ne résulte pas du divertissement
mais d’un travail sur soi.